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TPE mémoire audio-visuelle

TPE mémoire audio-visuelle
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28 janvier 2011

Les limites de la mémoire audio-visuelle

1)     Limites communes à tous les individus

La mémoire a des capacités très grandes et peut retenir un certain nombre de choses. En effet, on peut se souvenir de certains souvenirs d’enfance, des cours de la veille, ou de ce que l’on a prévu pour la semaine d’après. Cependant la mémoire connait aussi des limites et cela se prouve par les premières années d’un individu. En effet, la plupart des individus ne se souviennent pas de leur naissance, ni de leur premières années certains individus cependant prétendent se souvenir de leur naissance et même de se rappeler d’être dans le ventre de leur mère. Cependant on ne sait pas si on peut accorder de la crédibilité à ces témoignages, il semblerait pourtant impossible de se souvenir de notre vie intra-utérine. L’hypothèse de cette vie « antérieure » n’est pas réellement confirmée et reste encore un peu flou même si certains spécialistes la soutiennent. Quelques psychologues pensent qu’il existe un traumatisme de la naissance. La naissance serait  alors un tel traumatisme que l’individu effacerait ou écarterait ce souvenir.

Les rêves sont également une preuve des limites de la mémoire. En effet, quelque fois on se souvient de nos rêves mais la plupart du temps on ne s’en rappelle pas. C’est donc une limite de la mémoire, on peut alors supposer qu’un individu ne peut pas contrôler la mémoire ou enregistrer les informations  lorsqu’il dort.

Chaque individu à des capacités limitées pour apprendre quelque chose par exemple une série de nombres. Nous ne pouvons pas apprendre une infinité de nombres mis au hasard, il y a une limite maximum de nombres pouvant être appris.

Les trous de mémoire sont très embêtants lorsque l’on récite une poésie ou que l’on fasse un discours lors d’une conférence par exemple.

Selon le Docteur Bénédicte DEFONTAINES, neurologue à Paris et également directrice du Réseau Mémoire Alois, même si l’on a un trou de mémoire le souvenir n’est pas effacé mais plutôt stocké dans le cerveau. Cependant la personne ne peut y avoir accès. Les trous de mémoire anodins ne concernent jamais les événements importants. Les trous de mémoire sont plus fréquents chez les personnes âgées de plus de 50 ans. A partir de 65 ans nous avons :

  • 65% des personnes qui éprouvent une gêne
  • 15% d’entre elles qui consultent pour ce motif
  • Et 5% de ces personnes qui ont la maladie d’Alzheimer

 

2)   Limites spécifiques de la mémoire audio-visuelle

Chaque individu à sa propre façon de retenir les choses. Certains ont une mémoire auditive, ces personnes-là ont plus de facilité à retenir des paroles, les voix et peuvent réciter à voix haute un texte pour l’apprendre. D’autres, cependant, ont plutôt une mémoire visuelle et auront alors plus de facilité à photographier son environnement et à la retenir.  Prenons l’exemple d’un numéro de téléphone à apprendre, ceux qui ont une mémoire visuelle ont plus de facilité à mémoriser un numéro en le voyant sur papier alors que les personnes ayant une mémoire auditive l’apprendront plus facilement en l’entendant.

Notre cerveau ne peut pas tout percevoir ou ne peut retenir tous les détails que l’on voit. Voici deux petites vidéos qui prouve cette affirmation :

La première nous montre que notre cerveau ne peut pas tout percevoir

 

 

La deuxième vidéo nous montre cette fois-ci qu'on ne retient pas forcément tous les détails qui nous entourent :

 

 

 

 

 

 

Nous voyons donc par ces vidéos que notre mémoire visuelle est limitée et cela pour tout le monde.

Les individus mal voyant ont, eux, une mémoire visuelle très limitée puisqu’ils ne peuvent percevoir tous les détails environnants. Leur faculté auditive est alors plus développée et ont alors une meilleure mémoire auditive. On retrouve le même cas pour les personnes sourdes qui, au contraire développe leur mémoire visuelle.

La combinaison de pense-bêtes imagés et de mouvements est considérée comme une méthode d’apprentissage particulièrement efficace mais cela dépend de la personne. En effet, certains préfèrent répéter à voix autre car ils ont une mémoire auditive.

Il a été aussi remarqué qu’on apprenait plus facilement lorsque les couleurs rentraient en jeu. Il faut faire ressortir les mots-clés en rouge par exemple. Mais cela ne s’applique qu’aux personnes ayant une mémoire visuelle puisque les personnes ayant une mémoire auditive préfèrent écouter le leçon, il est alors conseillé pour celle-ci d’enregistrer par exemple leur cours puis de l’écouter plusieurs fois.

 

3)   Les maladies liées à la mémoire

  • Il existe de nombreuses maladies qui sont liées à la mémoire. L’une de ces maladies la plus connue est la maladie d’Alzheimer qui arrive chez les personnes âgées. Cette maladie est une maladie neuro-dégénérative (maladie dans laquelle un ou plusieurs organes sont progressivement dégradés), décrite en 1906 par le médecin Aloïs Alzheimer. 25 millions de personnes sont touchées par cette maladie dans le monde. Le principal symptôme est la perte de la mémoire.

 

 

Voici un graphique présentant le pourcentage de femmes et d'hommes de 65 ans et plus qui souffrent de la maladie d'Alzheimer en 2003 :

 

 

Graphique présentant le pourcentage de femmes et d’hommes de 65 ans et plus qui souffrent de la maladie d’Alzheimer, 2003

 

  • L’amnésie est également une malade liée à la mémoire, en effet l’amnésie est la perte partielle ou totale de la mémoire. Les causes de cette maladie sont nombreuses :

_ Traumatisme crânien à la suite d’un accident ou d’un choc

_ Toxicomanie

_ Maladie vasculaire ou cérébral

_ troubles psychologiques suite à un choc émotionnel traumatique

  • L’hypermnésie est appelée également « exaltation de la mémoire » car elle est caractérisée par une mémoire exceptionnelle due à une suractivité du cerveau. Cette hypermnésie serait due au fait que la mémoire à court terme chez une personne passe très vite en mémoire long terme ce qui lui permet de retenir beaucoup de détails parmi les informations assimilées.

 

  • L’ictus amnésique plus connue sous le nom de trou noir. Cette « maladie » frappe le plus souvent les personnes âgées de plus de 50 ans mais cela ne veut pas dire qu’un individu plus jeune ne peut pas en être atteint. Elle se caractérise par une perte de la mémoire qui dure de 6 à 8 heures due au disfonctionnement des circuits de la mémoire. Lorsqu’une personne est victime de ce « trou noir » elle ne sait pas ce qui lui arrive et a complètement oublié ce qu’il s’est passé dans les semaines ou même les mois qui précèdent. Cependant elle garde un souvenir intact de son passé : elle sait qui elle est, qui sont ses parents, etc. La cause de ce « trou noir » serait la baisse ou même l’arrêt de l’oxygénation dans certaines zones du cerveau. Il n’y a rien à faire pour ces « trous noirs » juste à laisser passer.L’ictus amnésique touche aujourd’hui 25 individus sur 100 000.
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28 janvier 2011

La structure générale de la mémoire audio-visuelle

La mémoire est par définition une fonction qui permet de conserver mais aussi de nous rappeler des faits passés.

Le cerveau humain peut enregistrer environ un million de milliards de bits, soit infiniment plus que n'importe quel ordinateur. Mais à la différence de ce dernier, la mémoire humaine est sélective : elle ne garde que les informations potentiellement utiles. Nous allons donc étudier comment la mémoire audio-visuelle fonctionne et pour cela nous allons premièrement définir les zones de cette mémoire puis expliquer de quelle façon sont transposées les éléments extérieurs en information dans la mémoire audio-visuelle.

 

 

1) PRESENTATION DES DIFFERENTES COMPOSANTES DE LA MEMOIRE AUDIO VISUELLE

 

 

 

 

Les zones de mémorisation se situent dans l’encéphale. Le cerveau possède deux hémisphères cérébraux qui s'occupent chacun d'un côté du corps (et le contrôle est croisé : l'hémisphère droit s'occupe du côté gauche du corps et inversement).

A titre de grandeur, chacun de ses hémisphères dépliés est de la superficie d’une pizza extra large. C'est pour cela qu'il est obligé de se replier sur lui-même pour tenir dans notre crâne.

Nous allons donc présenter la structure du cerveau en général, afin de comprendre où se trouvent exactement les éléments de la mémoire audio-visuelle.

 


 

 

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/99/Four_lobes_animation_small2.gif

 

En plus d’être divisé en deux hémisphères, le cerveau est complexe et peut être divisé en plusieurs parties. On distingue parmi celles-ci le lobe frontal, le lobe pariétal, le lobe temporal, le lobe occipital et l’hippocampe.

• le lobe frontal : Ce lobe intervient dans ce qui est de la planification, le mouvement volontaire ainsi que le langage.

• le cervelet : il joue un rôle majeur dans ce qui est de la coordination des mouvements, mais n’est pas particulièrement important en ce qui concerne le processus de mémorisation.

• le lobe parétial : Le lobe pariétal joue un rôle majeur dans ce qui est de l’intégration des information venant des sens (le toucher, la vision, l’audition …). C’est donc un endroit de stockage des informations que le cerveau perçoit : une zone de mémorisation.

• le lobe temporal : Il est très important dans le cadre de notre exposé, puisqu’il est la source de fonctions cognitives (faculté de connaître), comme par exemple l’audition, le traitement visuel d’images complexes, ou le siège des émotions.

• le lobe occipital : Le lobe occipital est le centre visuel, c'est-à-dire que c’est la que s’effectue la reconnaissance d’orientation et que sont tout d’abord analysées les images visuelles.

• L’hippocampe : L'hippocampe est la clé de la mémoire. Cet organe joue un peu l’équivalent du rôle d'une "imprimante", en transmettant les données de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme. Cependant, l'hippocampe ne peut pas "stocker" les souvenirs. Ces derniers sont donc conservés dans le cortex (lobe pariétal, temporal et occipital).

Il faut tout d'abord acquérir les données à "enregistrer" : c'est chaque zone spécifique qui va s'en charger, en fonction de la nature de l'information (image ou son).

 

2) COMMENT LES INFORMATIONS SONT STOCKEES

Comment les éléments de l’environnement extérieur, comme les images ou les sons parviennent-ils à être transposés en tant que message nerveux dans la mémoire ?

 

A) La vision

 

Chaque élément provenant de l’extérieur est traité par notre cerveau. Les images que nous voyons suivent un chemin bien précis pour être stockées jusqu'à dans notre mémoire.

Premièrement, la lumière perçue traverse les composantes optiques de l’œil, c'est-à-dire la cornée, l’humeur aqueuse qui ont pour rôle de focaliser l’image sur la rétine, tapissant le fond de l’oeil, le centre de la pupille (l’iris), le cristallin et l’humeur vitrée.

Ensuite, l’image transformée en message nerveux, est emmenée aux structures visuelles responsables de son traitement par l’intermédiaire du nerf optique. Le nerf optique de chaque œil, constitué d’axones rassemblés, quitte donc les yeux au niveau des disques optiques et se regroupent pour former ensuite le chiasma optique, lieu qui permet aux axones de changer de coté pour faire en sorte que la moitié droite du champ visuel soit perçu par la moitié gauche de l’hémisphère cérébral, puis être projeté (radiation optique) sur le corps genouillé latéral (CGL), relais principal qui va mener le message nerveux aux aires du cortex visuel primaire.

Le cortex visuel primaire est le lieu où l’image va être reconstituée pour la première fois.

 

 

 

 

Schéma Bilan  1

 

Le cortex visuel primaire noté (V1) se situe à l’arrière du cerveau, au niveau du lobe occipital. Il envoie ensuite les informations qu’il reçoit aux cortex visuel secondaire (V2). Ainsi, c’est dans ces zones que sont reconstruites les images. Mais il faut ensuite décider si ces informations ont besoin d’être mémorisées, c’est pour cela qu’elles sont dirigées vers l’hippocampe, organe qui va soit décider d’accepter ou de rejeter l’information. S’il la rejete, l’image sera oubliée dans la minute, mais s’il l’accepte, l’information retournera dans le cortex visuel, pour être ensuite stockée sous forme de milliers de connexions renforcées entre les neurones, dans le type de mémoire qu’on appelle «  a long terme ».

 

 

 

 

 

B) L’audition

 

http://www.planet-techno-science.com/biologie/comment-le-cerveau-humain-memorise-t-il-un-son/

 

 

 

3) LES DIFFERENTS TYPES DE MEMOIRE

Le cerveau reçoit  beaucoup d’information a la seconde. Il est donc nécessaire qu’il traite ces informations pour déterminer si elles sont utiles ou inutiles.

• Mémoire sensorielle

La mémoire sensorielle conserve fidèlement mais très brièvement l'information apportée par les sens. Sa durée est si courte (de l'ordre de quelques centaines de millisecondes à une ou deux secondes) qu'elle est souvent considérée comme faisant partie du processus de perception. Elle n'en constitue pas moins un passage obligé pour le stockage dans la mémoire à court terme.

• La mémoire associative

L'hippocampe intervient à nouveau lorsqu'il s'agit de rassembler différents éléments ; c'est la mémoire "associative". C'est ce même mécanisme qui entrerait en jeu lors des rêves : l'hippocampe incorporerait des événements récents à d'autres formes d'informations. A très long terme, la mémoire parvient pourtant à se passer de l'hippocampe. Comment ? Les souvenirs sont des groupes de neurones qui s'excitent ensemble à chaque activation. Plus il est activé, et plus le circuit va devenir indépendant, et les connexions entre les cellules permanentes.

C'est le cas pour la parole, par exemple, ou pour la mémoire procédurale (marcher, faire du vélo…), localisée dans le cervelet et le cortex moteur (normal : au plus près des zones d'action concernées). Un souvenir est d'autant plus facile à retrouver que ses connexions sont nombreuses.

Mémoire à court et à long terme

Deux types de mémoires coexistent selon la durée pendant laquelle le cerveau doit garder les informations. La mémoire à court terme, aussi appelée "mémoire de travail", nous permet de retenir quelque chose pendant quelques secondes (un numéro de téléphone par exemple), alors que la mémoire à long terme est constituée des souvenirs accumulés sur des années.

• La mémoire a long terme

D'une part on trouve la mémoire déclarative, qui est celle de toutes ces choses dont on a conscience de se souvenir et que l'on peut également décrire verbalement : le souvenir est clair et précis. On qualifie aussi cette mémoire d'explicite, parce que l'on peut décrire et nommer explicitement ces souvenirs, que ce soit notre date de naissance, la signification du mot "berceau" ou encore ce que l'on a mangé la veille.

D'autre part, nous avons également une mémoire non déclarative qu'on appelle aussi mémoire implicite parce qu'elle s'exprime autrement qu'avec des mots. Aller à bicyclette, jongler ou simplement attacher son lacet fait appel à un apprentissage moteur qui n'a pas besoin du langage pour s'exprimer. La mémoire d'un savoir-faire est un type particulier de mémoire implicite, mais il y en a d'autres...

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