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TPE mémoire audio-visuelle
TPE mémoire audio-visuelle
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28 janvier 2011

La structure générale de la mémoire audio-visuelle

La mémoire est par définition une fonction qui permet de conserver mais aussi de nous rappeler des faits passés.

Le cerveau humain peut enregistrer environ un million de milliards de bits, soit infiniment plus que n'importe quel ordinateur. Mais à la différence de ce dernier, la mémoire humaine est sélective : elle ne garde que les informations potentiellement utiles. Nous allons donc étudier comment la mémoire audio-visuelle fonctionne et pour cela nous allons premièrement définir les zones de cette mémoire puis expliquer de quelle façon sont transposées les éléments extérieurs en information dans la mémoire audio-visuelle.

 

 

1) PRESENTATION DES DIFFERENTES COMPOSANTES DE LA MEMOIRE AUDIO VISUELLE

 

 

 

 

Les zones de mémorisation se situent dans l’encéphale. Le cerveau possède deux hémisphères cérébraux qui s'occupent chacun d'un côté du corps (et le contrôle est croisé : l'hémisphère droit s'occupe du côté gauche du corps et inversement).

A titre de grandeur, chacun de ses hémisphères dépliés est de la superficie d’une pizza extra large. C'est pour cela qu'il est obligé de se replier sur lui-même pour tenir dans notre crâne.

Nous allons donc présenter la structure du cerveau en général, afin de comprendre où se trouvent exactement les éléments de la mémoire audio-visuelle.

 


 

 

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/99/Four_lobes_animation_small2.gif

 

En plus d’être divisé en deux hémisphères, le cerveau est complexe et peut être divisé en plusieurs parties. On distingue parmi celles-ci le lobe frontal, le lobe pariétal, le lobe temporal, le lobe occipital et l’hippocampe.

• le lobe frontal : Ce lobe intervient dans ce qui est de la planification, le mouvement volontaire ainsi que le langage.

• le cervelet : il joue un rôle majeur dans ce qui est de la coordination des mouvements, mais n’est pas particulièrement important en ce qui concerne le processus de mémorisation.

• le lobe parétial : Le lobe pariétal joue un rôle majeur dans ce qui est de l’intégration des information venant des sens (le toucher, la vision, l’audition …). C’est donc un endroit de stockage des informations que le cerveau perçoit : une zone de mémorisation.

• le lobe temporal : Il est très important dans le cadre de notre exposé, puisqu’il est la source de fonctions cognitives (faculté de connaître), comme par exemple l’audition, le traitement visuel d’images complexes, ou le siège des émotions.

• le lobe occipital : Le lobe occipital est le centre visuel, c'est-à-dire que c’est la que s’effectue la reconnaissance d’orientation et que sont tout d’abord analysées les images visuelles.

• L’hippocampe : L'hippocampe est la clé de la mémoire. Cet organe joue un peu l’équivalent du rôle d'une "imprimante", en transmettant les données de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme. Cependant, l'hippocampe ne peut pas "stocker" les souvenirs. Ces derniers sont donc conservés dans le cortex (lobe pariétal, temporal et occipital).

Il faut tout d'abord acquérir les données à "enregistrer" : c'est chaque zone spécifique qui va s'en charger, en fonction de la nature de l'information (image ou son).

 

2) COMMENT LES INFORMATIONS SONT STOCKEES

Comment les éléments de l’environnement extérieur, comme les images ou les sons parviennent-ils à être transposés en tant que message nerveux dans la mémoire ?

 

A) La vision

 

Chaque élément provenant de l’extérieur est traité par notre cerveau. Les images que nous voyons suivent un chemin bien précis pour être stockées jusqu'à dans notre mémoire.

Premièrement, la lumière perçue traverse les composantes optiques de l’œil, c'est-à-dire la cornée, l’humeur aqueuse qui ont pour rôle de focaliser l’image sur la rétine, tapissant le fond de l’oeil, le centre de la pupille (l’iris), le cristallin et l’humeur vitrée.

Ensuite, l’image transformée en message nerveux, est emmenée aux structures visuelles responsables de son traitement par l’intermédiaire du nerf optique. Le nerf optique de chaque œil, constitué d’axones rassemblés, quitte donc les yeux au niveau des disques optiques et se regroupent pour former ensuite le chiasma optique, lieu qui permet aux axones de changer de coté pour faire en sorte que la moitié droite du champ visuel soit perçu par la moitié gauche de l’hémisphère cérébral, puis être projeté (radiation optique) sur le corps genouillé latéral (CGL), relais principal qui va mener le message nerveux aux aires du cortex visuel primaire.

Le cortex visuel primaire est le lieu où l’image va être reconstituée pour la première fois.

 

 

 

 

Schéma Bilan  1

 

Le cortex visuel primaire noté (V1) se situe à l’arrière du cerveau, au niveau du lobe occipital. Il envoie ensuite les informations qu’il reçoit aux cortex visuel secondaire (V2). Ainsi, c’est dans ces zones que sont reconstruites les images. Mais il faut ensuite décider si ces informations ont besoin d’être mémorisées, c’est pour cela qu’elles sont dirigées vers l’hippocampe, organe qui va soit décider d’accepter ou de rejeter l’information. S’il la rejete, l’image sera oubliée dans la minute, mais s’il l’accepte, l’information retournera dans le cortex visuel, pour être ensuite stockée sous forme de milliers de connexions renforcées entre les neurones, dans le type de mémoire qu’on appelle «  a long terme ».

 

 

 

 

 

B) L’audition

 

http://www.planet-techno-science.com/biologie/comment-le-cerveau-humain-memorise-t-il-un-son/

 

 

 

3) LES DIFFERENTS TYPES DE MEMOIRE

Le cerveau reçoit  beaucoup d’information a la seconde. Il est donc nécessaire qu’il traite ces informations pour déterminer si elles sont utiles ou inutiles.

• Mémoire sensorielle

La mémoire sensorielle conserve fidèlement mais très brièvement l'information apportée par les sens. Sa durée est si courte (de l'ordre de quelques centaines de millisecondes à une ou deux secondes) qu'elle est souvent considérée comme faisant partie du processus de perception. Elle n'en constitue pas moins un passage obligé pour le stockage dans la mémoire à court terme.

• La mémoire associative

L'hippocampe intervient à nouveau lorsqu'il s'agit de rassembler différents éléments ; c'est la mémoire "associative". C'est ce même mécanisme qui entrerait en jeu lors des rêves : l'hippocampe incorporerait des événements récents à d'autres formes d'informations. A très long terme, la mémoire parvient pourtant à se passer de l'hippocampe. Comment ? Les souvenirs sont des groupes de neurones qui s'excitent ensemble à chaque activation. Plus il est activé, et plus le circuit va devenir indépendant, et les connexions entre les cellules permanentes.

C'est le cas pour la parole, par exemple, ou pour la mémoire procédurale (marcher, faire du vélo…), localisée dans le cervelet et le cortex moteur (normal : au plus près des zones d'action concernées). Un souvenir est d'autant plus facile à retrouver que ses connexions sont nombreuses.

Mémoire à court et à long terme

Deux types de mémoires coexistent selon la durée pendant laquelle le cerveau doit garder les informations. La mémoire à court terme, aussi appelée "mémoire de travail", nous permet de retenir quelque chose pendant quelques secondes (un numéro de téléphone par exemple), alors que la mémoire à long terme est constituée des souvenirs accumulés sur des années.

• La mémoire a long terme

D'une part on trouve la mémoire déclarative, qui est celle de toutes ces choses dont on a conscience de se souvenir et que l'on peut également décrire verbalement : le souvenir est clair et précis. On qualifie aussi cette mémoire d'explicite, parce que l'on peut décrire et nommer explicitement ces souvenirs, que ce soit notre date de naissance, la signification du mot "berceau" ou encore ce que l'on a mangé la veille.

D'autre part, nous avons également une mémoire non déclarative qu'on appelle aussi mémoire implicite parce qu'elle s'exprime autrement qu'avec des mots. Aller à bicyclette, jongler ou simplement attacher son lacet fait appel à un apprentissage moteur qui n'a pas besoin du langage pour s'exprimer. La mémoire d'un savoir-faire est un type particulier de mémoire implicite, mais il y en a d'autres...

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